Montessori, Steiner, Freinet, Summerhill et Colibri autant de noms éveillant l’espoir ou la défiance. Enfants épanouis ou futurs inadaptés ? Liberté ou laisser-faire stérile ? Éducation pour tous ou petit paradis pour privilégiés ? Questions légitimes mais oubliant largement que ces diverses pédagogies n’ont souvent que leur opposition au modèle dominant en commun. Loin d’être seulement techniques, ces divergences renvoient à un problème fondamentalement politique : pour quel rôle dans quelle société élevons-nous nos enfants ?
Quelquefois explicite, parfois dissimulée, souvent inconsciente, cette face politique de la pédagogie apparaît dans les choix de recrutement des élèves (sélection ou non par l’argent, le niveau, le comportement…), dans les contenus enseignés, la relation aux épreuves académiques, le statut juridique des établissements et leur mode de gouvernance, les modes de régulation, le type de réussite individuelle ou collective recherché…
Praticiens, parents, élèves d’hier ou d’aujourd’hui, simples passionnés, c’est à participer à la repolitisation du débat sur les enseignements alternatifs que le nouveau numéro de N’Autre école vous invite.
Pédagogies alternatives, pour qui ? pour quoi faire ? » Commander le 7ème numéro de la revue N’Autre école – Questions de classe(s), accédez directement à leur site.